Bresil - 22-23/07/2006
22/07/2006
Sylvain est là à m’attendre à l’aéroport de Fortaleza (compagnies aériennes pas très sérieuses nous en auront des témoignages par la suite). Petite soirée tranquille avec deux Italiennes, premières touristes rencontrées par Sylvain, avant de se coucher pour dormir deux heures.

23/07/2006
Arrivée vers midi à Manaus après un voyage en avion de quatre heures depuis Fortaleza, avec escale à Belem et destination finale, Miami. Le guide tient son panneau « Sylvain et Audrey Dupuy ». Une fois à l’agence, rencontre avec le « vrai » guide, un indien prénommé Kennedy (Thomas). L’aventure commence véritablement : taxi jusqu’à l’Amazonas ; traversée de la zone où le Rio Negro (noir noir) et le Solimoes (jaunâtre) coulent côte à côte pendant plusieurs kilomètres avant de se mélanger (une histoire de pH et de densité : si tu urines dedans ça ne se mélange pas enfin ,je crois, j’ai pas bien compris l’anglais-portugais du guide !). Arrivée à Carreira (petit port public et privé plein de monde où les brochettes cuisent toute la journée prêtes à être dégustées avec une bonne cerveja fraîche). Là, un taxi nous prend en charge pour attaquer la trans-amazonienne (trans amazonica). C’est la seule route qui traverse l’Amazonie et va jusqu’à Rio. Autant dire qu’elle n’est pas spécialement bien entretenue ! Et tout d’un coup, c’est la grosse averse juste avant de reprendre la barque à moteur sur l’Amazone jusqu’au Lodge. Quand il pleut dans la rainforest, même si ça ne dure pas longtemps, c’est assez intense. Mais les indigènes vivent cela comme un grand moment de fête et ils en profitent pour laver leurs « terrasses » et s’adonner à tous les jeux d’eau imaginables grâce à la pluie et à l’Amazone.
Une fois l’averse calmée, en route pour le lodge : une très bonne surprise nous attend. La grande classe ! Cinq grandes huttes dans un petit coin de Paradis au bord de l’Amazone. La forêt entoure le lodge, nous sommes donc dans une zone sauvage mais où nous nous sentons en sécurité.
A peine arrivés, le guide nous presse pour que nous partions faire notre première balade en pirogue et que nous fassions connaissance avec… les moustiques ! « No malaria here » nous répète sans arrêt le guide ; tu parles !. Nous pénétrons pour la première fois dans la partie inondée de la forêt où nous entendons les bruits de la faune.
De retour au Lodge, nous rencontrons brièvement les quatre autres touristes du moment qui partiront dès le lendemain nous laissant seuls maîtres à bord pendant trois jours et demi. Le dîner nous enchante. Le soleil se couche tôt , il est 18h30. Le générateur fonctionne jusqu’à 10h mais nous éteignons bien avant, épuisés mais heureux comme des gosses de dormir dans les hamacs suspendus dans le plus grand espace du Lodge, entourés de filets anti-moustiques bien entendu !