Sunday, November 19, 2006

Bresil - 25/07/2006


Matinée spotting infructueuse : grosse déception. Il devait faire trop chaud, les animaux faisaient la sieste ! Préparation psychologique à la nuit à venir…
Après midi : installation du campement dans la jungle. Sylvain s’entraîne à faire l’indigène (maman et mamie auraient dû avoir de beaux éventails en palmier mais les femmes de ménages de l’hôtel de Fortaleza n’ont pas résisté à la tentation et ont « pris » ou jeté les œuvres d’art !). Audrey surveille et contrôle le bon déroulement du chantier. Grand Chef et Capitaine ont tout prévu : bâche anti-averses, hamacs, filets anti-moustiques (merci mon Dieu !) et dîner froid constitué de poisson (« cher » mais pas bon, de toutes façons, nous n’avons pas très faim).
Nouvelle balade dans la forêt pour un dernier taquinage de la tarentule avant de manger et de nous coucher vers 20 heures (bien après le coucher du soleil !). C’est une sorte d’exploit d’avoir pu résister si tard avant de nous coucher mais il est vrai que les moustiques ont été relativement cléments en ce début de soirée. C’est pourtant la saison où ils sont le plus agressifs. D’ailleurs, deux semaines auparavant, Kennedy a amené d’autres touristes à cet emplacement précis et ils ont vécu une sorte d’enfer car ils n’ont même pas pu manger tellement ils étaient agressés ! Par contre, dès que nous nous sommes installés dans nos hamacs, la guerre a commencé ! Ceux qui ont réussi à rentrer sous la toile nous ont pompés jusqu’à la mœlle, les autres ont tournés bruyamment autour de nous (ils devaient être des centaines voire des milliers).

Bilan de la nuit dans la jungle : pas très cool pour DD, moyen pour Sylvain. Kennedy est ravi par rapport à sa précédente expérience (tu m’étonnes !). Mais il s’est quand même fait réveiller par une grosse araignée sur sa face et tout ce qu’il dit c’est « oh, je suis triste j’ai dû la tuer sinon elle risquait de me mordre ! ».
Il a fait très chaud et lourd toute la nuit. Nous étions de plus très couverts pour ne pas se faire piquer par les bestioles. Il est facile de se sentir oppressé en étant enfermé sous sa toile et en ne pouvant pas imaginer sortir sous peine d’écraser une araignée géante ou un serpent. Les bruits de la nature la nuit : des branches qui craquent, des hurlements, la toile qui frémit sous le poids d’un gros insecte… mais pour ce qui est des gros animaux genre jaguar : « no panic : ils ont plus peur du campement (un truc inhabituel dans la forêt) que toi d’eux » (merci Kennedy pour ces nouvelles explications « rassurantes et convaincantes »). Bref, nous n’avons pas fermé l’œil de la nuit et attendu impatiemment le lever du soleil.
Au « réveil », avant de sortir de nos cocons, il a fallu vérifier que nos chaussures n’accueillaient pas d’hôtes indésirables (dernier truc pas rassurant de la nuit).
Le tripode fabriqué la veille par les petites mains expertes de Sylvain a bien tenu, les sacs ne sont pas tombés (et pourtant, nous nous étions bien tous moqués de lui pendant qu’il s’acharnait sur sa construction : quel talent !).

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