Sunday, November 19, 2006

Bresil - 26/07/2006


Matinée douloureuse. « Nous » démontons le camp (surtout les guides en fait) et rentrons au lodge pour un petit déjeuner et une douche bien mérités. Une sieste compensatoire ? et puis quoi aussi ? Nous repartons aussitôt en pirogue pour du spotting. C’est dur dur, nous attendons longtemps avant de voir quelque chose (les animaux eux se reposent après une dure nuit). Mais finalement, notre attente est récompensée et nous pouvons observer de loin des macaques et de très près un adorable bébé paresseux qu’une famille qui se promenait en pirogue a sauvé in extremis de la noyade. Il est drôle : si on le touche, il réagit au bout de quelques secondes en levant ses petites pattes d’un air « menaçant ».
Enfin une sieste ! après le déjeuner, elle est plus que bienvenue et nous semble trop courte sur le moment mais nous n’avons aucun regret par la suite…

Au programme : pêche aux piranhas et spotting d’alligators.
La pêche s’annonce difficile au début. Le Capitaine nous montre comment attirer les poissons carnivores en tapotant la canne à pêche dans l’eau (dans des endroits bien spécifiques où il ne vaut mieux pas tremper un orteil). Il fait mouche à chaque lancer d’hameçon mais pour nous : rien ! Nous changeons donc d’emplacement et là, mon hameçon et son petit bout de viande attirent les piranhas les uns après les autres. Kennedy me demande ce que je veux en faire : vie ou mort ? Les deux ! Nous n’auront pas de soupe aux piranhas ce soir mais le Capitaine et sa famille feront des grillades de nos plus grosses prises devant un match de foot. L’équipe favorite des Flamingos joue, il doit fêter ça. Sa télévision marche grâce à un générateur qui coûte une fortune et qui ne fonctionne donc que lors des grandes occasions.
Conclusion des deux séances de travaux pratiques (nuit dans la jungle et pêche aux piranhas) : si Sylvain et Audrey se retrouvaient seuls dans la forêt, il serait bâtisseur et elle serait chargée de trouvée la nourriture.

Nous sommes restés dans la pirogue jusqu’à la tombée de la nuit. Là, Kennedy a coiffé son casque-lampe pour traquer l’alligator qui n’est visible que lorsqu’il fait nuit noire. L’alligator se repère grâce à la réverbération de la lumière sur ses yeux qui donne deux points rouges brillants. Après plusieurs tentatives infructueuses, Kennedy parvient à attraper vigoureusement un petit alligator pour que nous puissions le prendre entre nos mains.
Encore une journée bien riche !!!

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